Si l’histoire des pratiques œnologiques est certainement aussi ancienne que la vinification elle-même, c’est seulement au moment de la crise viticole de la fin du XIXe siècle que la législation a posé les fondements de la réglementation des pratiques œnologiques.
L’objectif était alors de venir en aide à la viticulture traditionnelle face aux excès du libéralisme. Ce socle a été repris par la réglementation européenne et il figure toujours dans les textes actuellement en vigueur.
En regardant l’évolution de ces pratiques sous différents angles (réglementaire, fournisseurs de produits œnologiques, usages et tendances de la pratique), on constate que depuis une vingtaine d’année la réalité du terrain s’éloigne peu à peu de ces principes de base. On est également amené à se demander comment se situent les viticulteurs et les responsables professionnels de la filière face à cette évolution.
Sont-ils encore au cœur d’un dispositif qui a été créé pour sauver leur métier ?